Nouveau départ, encore une fois [libre]

Entre la fenêtre et la cage d'Astare, Cassandra attendait le départ ver Poudlard, seule dans son compartiment. Doucement, elle parlait à sa chouette. Elle savait que quelqu'un finirait par entrer, ne trouvant nulle place ailleurs. Le poudlard express était grand, certes, mais il y avait tellement d'élèves qui l'empruntaient chaque année que chacun ne pouvait décemment utiliser un compartiment seul.

- Tu verras, Astare, nous retrouverons bientôt le château, ce n'est qu'une question d'heures. Et tu retourneras à la voilière, tu ne seras plus enfermé dans cette cage.

L'oiseau répondit par un cri aigu. Comprenait-il seulement ses paroles ? La réponse était probablement négative, mais Cassandra avait parfois l'impression que si. Et puis, dans ce monde, secret aux yeux des moldus, où tout ce qu'ils croient faux n'est autre que vérité, devrait-on s'étonner si les oiseaux savaient comprendre les humains ? Après tout, il y avait bien des fourchelangs, il existait certainement des hommes qui parlaient aux autres espèces.

D'un rapide coup d'oeil à la fenêtre, l'élève de serdaigle remarqua que son père était déjà parti, avant même le départ du train. Pourquoi en serait-il autrement ? Malgré tout, elle ne put s'empêcher de ressentir un pincement au coeur.

- Tu sais, reprit-elle envers la chouette hulotte, c'est la cinquième fois que nous prenons le Poudlard Express. Et la troisième en direction du château. J'imagine que tu préfères être là-bas. Au moins, tu as de l'espace pour voler. Enfin, il y a beaucoup d'autres hiboux, mais ils ne t'empêchent pas de vivre, hein ?